La première édition du Master International Film Festival (MIFF) se tient du 4 au 11 juin dans la ville tunisienne, Hammamet. Ce festival, soutenu par les ministères du tourisme et de la culture, invite le public à découvrir le meilleur du cinéma international. Au programme : 76 films provenant de 21 pays.
Lors de la conférence de presse, le directeur Mokhtar Laâjimi, exprimait le désir de faire de ce rendez-vous cinématographique l’un des plus grands du pays. Afin de répondre à cette ambition, la programmation propose trois compétitions internationales avec près de 30 films sélectionnés. Dans la compétition de courts-métrages, on retrouve le film tunisien Salwa de Ines Ben Othman. Concernant les documentaires en lice, le film Non. Oui de Mahmoud Jemni est sélectionné. Diffusé lors de l’édition 2020 du PriMed à Marseille, ce film « traite de la question du racisme sur les plans historique, géographique, économique, culturel, psychologique et social ». Le long-métrage tunisien, Papillon d’or, d’Abdelhamid Bouchnak ou encore le film bosniaque La Voix d’Aida de Jasmila Zbanic sont nominés dans la catégorie des longs-métrages de fiction. À la fin de ces trois compétitions, les membres du jury décerneront des Galions d’or aux meilleurs films de chaque sélection.
Au delà de ces prix, le festival organise également des projections de films de patrimoine. Cette année, le cinéma italien est très représenté avec notamment deux films de Michelangelo Antonioni (Zabrisky Point et Blow-Up) ainsi qu’un film de l’une des plus grandes figures du néoréalisme : Stomboli de Roberto Rossellini.
Toutes ces projections se dérouleront dans les salles, habituellement closes, de la médina de Yasmine Hammamet. Ce lieu, précise le communiqué, est « le plus indiqué pour allier culture et tourisme » et ainsi promouvoir la ville à l’échelle nationale et internationale.
