Le tournage du best-seller « L’Alchimiste » est prévu au Maroc en septembre 2021. Le conte philosophique du brésilien Paolo Coelho va être adapté par le réalisateur américain Kevin Scott Frakes. Depuis sa publication en 1988, le roman s’est vendu à plus de 100 millions d’exemplaires et a été traduit en 56 langues.
« L’Alchimiste » raconte l’histoire de Santiago, « un jeune berger andalou, qui part à la recherche d’un trésor enfoui au pied des Pyramides. Lorsqu’il rencontre l’Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. »
Conclu en décembre dernier, il s’agit là du 2e plus gros contrat de tournage jamais signé par le Centre Cinématographique Marocain (CCM), pour 190 000 euros. C’est la compagnie Zac Production qui assurera la production exécutive aux côtés de «The Alchimist», une boîte de production américaine créée spécialement pour le projet.
Les équipes de repérage ont opté pour les villes d’Erfoud, Essaouira, Marrakech et Fès. Le tournage devrait durer quatre mois. La sortie du film sur les écrans est elle prévue pour 2022.
Plusieurs acteurs marocains et internationaux de renom seront sélectionnés pour participer à ce tournage comme Sebastian De Souza, Tom Hollander, Shohreh Aghdashloo, Youssef Kerkour (nominé aux BAFTA) et Ashraf Barhom. Tom Cruise pourrait jouer le rôle principal de Santiago.
Le choix du Maroc, tout un symbole
Dans une interview donnée en 2005 au journal marocain Matin, Paolo Coelho raconte la relation particulière qu’il entretient avec le pays:
« C’est au Maroc que s’est établi mon premier contact physique avec le monde arabe, avec sa culture, avec l’Islam et l’Afrique. D’ailleurs, mon berger dans L’Alchimiste entame sa quête à partir du Maroc. C’est un pays qui alimente et qui reste très présent dans mon imaginaire. Je suis arrivé à Tanger sur un bateau en 1982, j’ai traversé le «trait d’union» qui sépare et lie en même temps Tanger à Tarifa et cela m’a beaucoup marqué. Six ans après, j’ai écrit L’Alchimiste ! »
La traduction en arabe choisie pour le best-seller avait d’ailleurs été celle du Marocain Abdelhamid El Gharbaoui. « L’interprétation de mes livres en arabe est un juste retour à une culture qui m’a beaucoup donné et qui m’a marqué dans ma quête littéraire et spirituelle », confiait Paolo Coelho.
Pour plus d’informations sur l’actualité audiovisuelle au Maroc, cliquez ici.
Sources: bladi.net, h24info.ma, lobservateur.info, lopinion.ma, lematin.ma