ISRAEL / « Les Shtisel : une famille à Jérusalem », 3e saison pour le soap opéra de Netflix sur les ultra orthodoxes

Lancée en 2013 sur la chaîne de télévision privée Yes Studios, la 3e saison de « Les Shtisel : une famille à Jérusalem » a été mise en ligne le 26 mars sur la plateforme de streaming Netflix. 

« La série suit les épreuves et les tribulations dans la vie de la famille ultra-orthodoxe Shtisel dans la communauté de quartier Haredi, à Jérusalem. La première saison de l’émission commence avec Aviva Shtisel, 26 ans, un homme célibataire Haredi qui vit avec son père, un rabbin veuf, Shulem Shtisel. Shulem veut voir son fils marié bientôt, mais Aviva est tombé amoureux d’une femme beaucoup plus âgée, tandis que la fille de Shulem, Giti, est secrètement aux prises avec des problèmes conjugaux et que son autre fils Zvi Arie essaie de tout arranger. »

Un regard fidèle à la réalité de ces communautés

« Série lunaire » pour France Inter, « Shitsel », disponible uniquement en hébreu sous-titré, reprend les codes très classiques des soaps opéras (l’amour, le mariage, les crises au sein du cercle familial), à ça prêt que tout se passe dans le milieu des ultra orthodoxes israëliens. 

Les deux réalisateurs Ori Elon et Yehonatan Indursky, eux-mêmes issus de cette communauté, offrent ainsi un regard sur le quotidien d’une famille de Jérusalem.

La série reste loin des débats politiques autour de cette communauté montante en Israël. Pas d’histoire de fugue comme la série « Unorthodox ». « Shtisel » montre plutôt le quotidien des Haredim, leurs rites et coutumes, et des personnages profondément ancrés dans leur communauté auquel ils sont très attachés. 

La série connaît un succès en Israël d’abord, dans les milieus juifs aux Etats-Unis mais gagne aussi en popularité partout dans le monde, qu’importe la religion des téléspectateurs. 

Dans une interview au NY Times en 2019, Dr Shuly Rubin Schwartz, historienne du judaïsme américain voit dans cet enthousiasme pour le sujet un moyen de  “satisfaire un intérêt voyeuriste sur une société recluse”.

L’anthropologue française Florence Heymann, loue surtout l’exactitude anthropologique de la série, qui au lieu de romantiser ce milieu peu connu du grand public, offre « un traitement fidèle des enjeux contemporains de cette communauté ». 

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Sources: courrierinternational.comtelerama.frnytimes.comfranceinter.fr , marieclaire.com.aufranceinter.fr

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