Les films sélectionnés dans la catégorie Art, Patrimoine et Cultures de la Méditerranée pour le 21ème PriMed sont :
– A FOOTNOTE IN BALLET HISTORY ? de Hisham ABDEL KHALEK
– ALALÁ (JOIE) de Remedios MALVAREZ BAEZ
– JE DANSERAI MALGRÉ TOUT ! de Blandine DELCROIX
– NESSUNO CI PUÒ GIUDICARE de Steve DELLA CASA et Chiara RONCHINI
La 21ème édition du PriMed, Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen, aura lieu du 19 au 25 novembre 2017 à Marseille.
A FOOTNOTE IN BALLET HISTORY ?
118 minutes, 2016
Réalisation : Hisham ABDEL KHALEK (Egypte)
Production : So Freakantastik (France), H & O Productions LLC (Etats-Unis)
La création d’un corps de ballet classique en Egypte sous les auspices de l’Etat durant la Guerre Froide est au coeur d’une extraordinaire saga racontée ici par ses principaux pionniers. La danseuse étoile Magda Saleh et sa troupe de l’époque se remémorent un demi-siècle d’histoire, depuis la fondation de la première école nationale de ballet avec des professeurs russes à ses premiers triomphes, son déclin et enfin son renouveau actuel.
Hisham ABDEL KHALEK est un producteur, réalisateur et scénariste égyptien basé à Paris. Il a produit et réalisé des films, des pièces d’opéra et de théâtre.
En 2002, il a participé en tant que directeur artistique à la représentation de l’opéra Aida à Doha, au Qatar, et sous les pyramides de Gizeh, en Egypte.
Il a produit une série d’opéras et de concerts de musique classique en Egypte, en Syrie, à Dubaï, en France, aux Pays-Bas et dans d’autres pays.
Avec Olivier Delesse, il a créé en 2008 en France la société de production et de distribution So Freakantastik, et en 2014 à New York la société de production H&O Productions.
ALALÁ (JOIE)
77 minutes, 2016
Réalisation : Remedios MALVÁREZ BAEZ (Espagne)
Production : Producciones Singulares (Espagne)
Alalá est un centre artistique pour enfants où le flamenco est utilisé comme outil d’expression pédagogique. Ce centre est né grâce aux efforts du célèbre guitariste Emilio Caracafé et d’autres artistes, qui nous présentent leur regard sur ce quartier gitan, où le flamenco peut offrir des opportunités et transformer la société.
Remedios MALVÁREZ BAEZ est photographe professionnelle depuis 1989.
Autodidacte, elle a perfectionné sa formation à la photographie et au cinéma à Madrid, Barcelone et Londres. En 2010, elle a créé à Séville la société de production Producciones Singulares.
Le court-métrage documentaire « Silence » est sa première création non commerciale. Il a été récompensé dans plusieurs festivals. « Alalá » est son premier long-métrage documentaire.
JE DANSERAI MALGRÉ TOUT !
58 minutes, 2016
Réalisation : Blandine DELCROIX (France)
Production : French Connection Films (France)
« Je danserai malgré tout ! » est une histoire de danse et de corps. Une histoire sur la liberté, guidée par Bahri et à ses côtés, Sandra, Selma et Ahmed.
Chacun est déterminé à transmettre des valeurs de liberté et d’indépendance en incitant les corps à s’ouvrir à la danse. Leur engagement consiste à offrir des outils pour construire une Tunisie ouverte et critique où chacun aurait sa place. Où chaque corps pourrait se sentir libre de s’exprimer.
Le discours s’efface alors devant les corps qui dansent. Des suspensions chorégraphiques pendant lesquelles les corps s’affranchissent des contraintes. Pour dire non à l’obscurantisme.
Formée à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble et titulaire de plusieurs troisièmes cycles universitaires en sciences sociales (urbanisme, développement culturel, psychanalyse), Blandine DELCROIX a débuté sa vie professionnelle dans la culture institutionnelle avant de se tourner vers la direction de production de spectacles vivants.
Elle a passé plus de 15 ans à concevoir et développer en Europe des créations, résidences et manifestations artistiques dans le champ de la danse, de la musique et du théâtre.
Parallèlement, elle a suivi une formation musicale classique qu’elle cultive jusqu’à aujourd’hui, de même que ses activités d’écriture : scénarios de fiction, de court-métrage et nouvelles.
Elle co-écrit actuellement son premier scénario de long-métrage de fiction en Tunisie.
En 2009, elle décide de partir au Caire pour participer à des actions de formation à la danse contemporaine. C’est le début d’une longue aventure qui continue aujourd’hui avec la réalisation de son film documentaire, sorte de point de convergence de ses multiples expériences.
NESSUNO CI PUÒ GIUDICARE
83 minutes, 2016
Réalisation : Steve DELLA CASA et Chiara RONCHINI (Italie)
Production : Istituto Luce Cinecittà srl (Italie)
Dans l’Italie de l’après-guerre et du miracle économique, le cinéma continue d’être le passe-temps favori des Italiens, ainsi que le vrai miroir des changements en cours dans le pays.
Les films musicaux, avec comme protagonistes des chanteurs de la jeune génération, racontent cette Italie en pleine transformation.
Né en 1953 à Turin, Steve DELLA CASA est critique de cinéma italien et directeur artistique de plusieurs festivals. Il a aussi réalisé quelques documentaires (« Perché sono un Genio! Le Tante Vite di Lorenza Mazzetti », 2016; « Flaiano: il Meglio è Passato », 2010) et a joué des petits rôles dans quelques films.
Chiara RONCHINI naît dans la campagne romaine. Elle a travaillé dans les domaines de la coopération internationale, de la photographie, du design et du cinéma documentaire, entre Rome, Pristina et Barcelone. Elle est aujourd’hui monteuse et travaille dans la post-production. « Nessuno ci può giudicare » est son premier documentaire en tant que réalisatrice.