Le film La Plaie de Seloua El Gouni, dont le tournage s’est récemment achevé à Casablanca, entre en post-production. Le producteur Taha Benghalem, cofondateur de Pink Sheep, la société en charge de la production, dévoile les dessous de ce film qui se distingue par son caractère « 100% marocain ».
Avec un budget de 4 millions de dirhams (environ 370 000 euros), ce drame, mêlant darija (dialecte marocain) et anglais, explore la complexité de la culture et des identités dans le Maroc contemporain.
Le film raconte l’histoire de Leila, une jeune femme déchirée entre ses aspirations et les attentes de sa famille et de la société. Après une histoire d’amour hors mariage avec Adam, elle doit faire face à une grossesse. La révélation de sa situation déclenche alors une succession d’événements tragiques. Son père l’oblige à avorter illégalement, ce qui entraîne son décès.
La visée de La Plaie, selon son producteur, « est de susciter un dialogue, de remettre en question les attentes de la société et de confronter les préjugés culturels profondément ancrés. C’est un appel à l’action, exhortant le public, en particulier les femmes, à se lever pour la justice ».
Seloua El Gouni, s’est impliquée dans de nombreux projets tels que Men in Black International et la série The Wheel of Time. Fondatrice de Pink Sheep Productions, Seloua El Gouni est également superviseur de production, directrice de production et productrice pour des studios mondialement reconnus. La Plaie est son premier long-métrage.
Sources : Aujourd’hui, News Day
