Réputé comme le plus ancien festival international de cinéma de Rome, le MedFilm Festival invite chaque année les spectateurs à découvrir les multiples cultures de la Méditerranée dans une programmation de films de fiction et documentaires. La 28e édition s’est tenue du 3 au 13 novembre.
Lors de la cérémonie de clôture les jurys des différentes sélections ont récompensé les meilleurs films de cette édition. Parmi les œuvres sélectionnées de la Compétition Officielle, le film iranien Ta Farda de Ali Asgari s’est vu remettre le prix Premio Amore & Psiche ainsi que le prix Valentina Pedicini. Au sein de cette même compétition, le film turc Burning Days de Emin Alper a été récompensé du Prix Spécial du Jury. Ce récit de corruption et de scandale politique a convaincu les membres du jury ; ils ont déclaré que l’auteur « livre un film-noir fascinant et imprégné d’agitation surréaliste qui traverse les contradictions de la Turquie d’aujourd’hui. » Le documentaire Rojek de Zayne Akyol sur les soldats de l’État islamique emprisonnés au Kurdistan a également remporté le Prix de l’expression artistique.
Cette année, le jury de la compétition internationale de courts métrages était composé de 14 étudiants d’écoles de cinéma de différents pays (France, Liban, Maroc, Israël, Grèce, Slovénie, etc.) ainsi que de 3 représentants de détenues de centres pénitentiaires. Ils ont ainsi primé le film Warsha de Bania Bdeir (Liban) du prix du meilleur court métrage ainsi que La vie sexuelle de Mamie de Urška Djukić et Emilie Pigeard du prix du film le plus créatif.
En plus d’être un espace de diffusion, les organisateurs définissent le MedFilm Festival comme un lieu de coopération et de développement dédié aux professionnels des différentes rives de la Méditerranée. Les Med Meeting, qui se sont tenus les 4 et 5 novembre, ont été consacrés aux rencontres et à la promotion de projets en développement.
Sources : MedFilm Festival, Facebook
