La 39e édition du Jerusalem Film Festival a débuté le 21 juillet et s’achèvera le 31 juillet. Le film récemment récompensé de la Palme d’or à Cannes, Triangle of Sadness, a inauguré l’ouverture du festival.
Créé en 1984, il propose chaque année plus de 200 films à l’affiche. Selon les mots de l’équipe du festival, « le programme met l’accent sur les réalisations cinématographiques audacieuses, les œuvres passionnantes des nouveaux réalisateurs, les dernières contributions des maîtres contemporains du cinéma, les films traitant des questions de liberté et de droits de l’homme, l’histoire et la tradition du septième art, et bien sûr, le cinéma israélien. » Il propose ainsi de multiples compétions et sélections dans lesquelles la création internationale et israélienne est représentée.
Parmi les sélections israéliennes, la compétition Haggiag récompense les meilleurs films de fiction. 8 films sont au programme dont All I Can Do de Shiri Nevo Fridental. Il retrace les réflexions de Reut, une jeune procureure, qui travaille sur une affaire d’agression sexuelle. Dans la compétition Diamant, consacrée au documentaire, 7 films sont en lice dont Two Kids A Day de David Wachsmann. En moyenne, deux enfants palestiniens sont arrêtés toutes les nuits par l’armée israélienne. Ils sont interrogés puis envoyés en prison. Le film décrit l’usage de cette violence pour contrôler et réprimer la société palestinienne.
Le cinéma international est également représenté dans de nombreuses sélections telles que la compétition internationale ou le Prix Chantal Akerman. Ce dernier est dédié aux films qui relatent des événement réels à travers des formes inventives et expérimentales. Le dernier film de Sergei Loznitsa, The Natural History of Destruction, l’intègre cette année.
L’ensemble du programme est accessible sur le site internet du Festival.
Sources : Broadcast Pro, JFF