Deux réunions consacrées à l’état du cinéma algérien se sont tenues les 21 et 22 septembre derniers. Présidées par la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, elles visent à développer « une démarche stratégique pour relancer l’industrie cinématographique algérienne ».
Face aux difficultés que rencontre le secteur cinématographique, la ministre a notamment appelé à « lever les entraves et à soutenir la production dans ce domaine avec la nécessité de généraliser le modèle des complexes cinématographiques dotés de salles de projection modernes ». Elle souhaite également consacrer « une partie de ces salles aux associations, aux coopératives et aux artistes, contribuant ainsi à dynamiser l’acte culturel aux quatre coins du pays ».
Les discussions se sont également portées sur la production du film sur l’Émir Abdelkader, personnalité considérée comme « une figure majeure de l’histoire algérienne contemporaine ». A ce titre, la ministre demande à ce que ce projet bénéficie « de l’ensemble des formes de soutien institutionnel, logistique et artistique » et que la production soit accélérée « de manière à mettre en valeur le génie algérien incarné par l’Emir et à faire de cette œuvre une vitrine honorable du cinéma algérien ».
