Les rencontres cinématographiques de Hergla sont organisées depuis 13 ans par l’association culturelle Afrique Méditerranée. Elles se sont tenues du 25 au 28 août. Cette année, à l’occasion d’une table ronde, l’association a pu présenter aux acteurs de l’audiovisuel tunisien des recommandations sur la sauvegarde du patrimoine cinématographique.
Les participants ont déploré l’éparpillement des archives audiovisuelles qui se dégradent. Ils se sont mis d’accord sur la nécessité de recenser systématiquement les documents filmiques, dispersés dans diverses institutions (l’office du tourisme, les chaînes de télévisions publiques et privées, différents ministères, le Fond de la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs , etc…).
Cette dispersion des archives est due en partie au flou juridique qui existe quant aux prérogatives de chaque structure en lien avec le cinéma. Cela crée une certaine confusion en ce qui concerne les responsabilités de chacune d’entre elles. De plus, les oeuvres sont supposées être copiées et déposées au ministère des affaires culturelles. Mais pour les participants à la table ronde, l’institution doit redéfinir ses rapports avec les ayant droits : ceux-ci, très vagues pourraient porter atteinte à la propriété intellectuelle.
La création d’un centre national des archives cinématographiques et audiovisuelles indépendant ou lié à une structure existante a été proposée . Il serait accessible à tous les acteurs de l’audiovisuel.
Source: webmanagercenter