Créé en 2010, le Prix Jeune Public des lycéens du PriMed a été renommé Prix Averroès Junior en 2013, avant de devenir en 2018 le Prix des Jeunes de la Méditerranée. Ce dispositif unique permet à plus de 1500 lycéens, de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) mais également en provenance d’autres pays (en 2017 Suisse, Algérie, Egypte, Italie, Libye, Maroc et Tunisie) de devenir jurés du festival PriMed. Voici les films sélectionnés pour participer à la 22ème édition du PriMed, le festival de la Méditerranée en images, du 25 novembre au 1er décembre 2018 à Marseille:
GURS, HISTOIRE ET MÉMOIRE
De Veronica SÁENZ GIMEMEZ
56 minutes, 2018
Production: Fernando YARZA, Anabel BELTRÁN, Asociacion Fénix Aragón
Gurs est plus qu’un lieu. Situé en France près d’Oloron-Sainte-Marie, dans les Basses-Pyrénées (actuellement Pyrénées-Atlantiques), ce camp de réfugiés a été construit pour héberger les personnes fuyant l’Espagne (Républicains espagnols, combattants des Brigades internationales) après la prise de pouvoir du général Franco. Il sera ensuite converti en camp d’internement. Le film « Gurs, histoire et mémoire » documente de façon émouvante l’histoire orale de ceux et celles qui sont passés par ce lieu, offre une reconnaissance à qui a souffert la brutalité, et nous appelle à ne pas oublier.
LE GRAND SAPHIR, UNE RÉVOLTE ORDINAIRE
De Jeremi STADLER
56 minutes, 2018
Production: Satellite Multimedia
Ce film est le récit de plusieurs initiatives citoyennes et individuelles de ramassage des déchets, en mer comme sur terre. Le point d’entrée de ces portraits engagés est l’initiative personnelle d’Emmanuel Laurin, « Le Grand Saphir », conjuguant exploit sportif et protection de l’environnement. Durant près de 14 jours, Manu a parcouru à la nage 120 km de côtes tout en ramassant des macros-déchets pour sensibiliser le public sur l’état critique de la pollution en Méditerranée. Ce film est un reflet de l’évolution du militantisme écologique : passé la dénonciation, ces nouveaux lanceurs d’alerte adoptent une démarche proactive et positive. Ils nous prouvent que, si nos sociétés sont collectivement coupables de l’état de l’environnement, chacun d’entre nous a la capacité et la responsabilité d’agir au quotidien pour l’améliorer.
LES AMOUREUX DES BANCS PUBLICS – LA RUE QUI RÉSISTE AVEC L’ART
De Gaia VIANELLO et Juan Martin BAIGORRIA
68 minutes, 2017
Production: Sunset Produzioni
À partir des contestations de décembre 2010, le street-art s’est emparé de l’espace public tunisien. Il l’a transformé en un lieu où les créations artistiques et culturelles se construisent en s’adressant directement aux citoyens. Compagnies de danse, de théâtre ou encore clubs de cinéma ont investi les places, les médinas et les marchés tunisiens pour en faire de nouvelles scènes accessibles à tous. En accompagnant le travail de différents collectifs comme Zwewla, Mass’Art et bien d’autres, ce documentaire nous parle de l’art comme d’un devoir citoyen. Il s’adresse à tous et notamment aux jeunes générations. Il a le pouvoir d’éveiller les consciences, de mobiliser le plus grand nombre pour lutter contre les atteintes aux libertés et les discours radicaux.
DOSSIER SPÉCIAL SÉLECTION PriMed 2018
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