Le Medfilm Festival, dédié au cinéma du bassin méditerranéen, s’est ouvert vendredi 9 novembre dernier au Cinéma Savoy, à Rome. Pour sa 24ème édition, 79 films, en provenance de 34 pays, sont projetés dans trois lieux de la capitale italienne: le cinéma Savoy, Macro – Musée d’art contemporain de Rome et le Nouveau Cinéma Aquila. De nombreux réalisateurs, acteurs et producteurs sont attendus pour échanger avec les spectateurs.
Le film Le jour où j’ai perdu mon ombre de la réalisatrice syrienne Soudade Kaadan, lauréate du Lion du futur à la Mostra de Venise, a ouvert le festival. Se déroulant dans l’actuelle Syrie, ce film met en scène Sana, une mère qui élève seule son enfant et qui se retrouve confrontée à la guerre et à ses conséquences.
10 films, dont 8 diffusés en avant-première, sont en compétition officielle. De nombreux thèmes y sont soulevés, à l’instar de la guerre en Syrie, de l’émancipation féminine ou encore du droit du travail. Pour ne citer que trois films en compétition: Mon cher enfant du tunisien Mohamed Ben Attia, Yomeddine du cinéaste égyptien Abu Bakr Shawky et On the Hillsides du réalisateur franco-algérien Abdallah Badis.
L’Espagne et la Tunisie sont mis à l’honneur pour cette 24ème édition. Au programme, journées spéciales de projections et rencontres pour mettre en lumière le dynamisme et la vitalité des cinémas espagnols et tunisiens. A noter également, la section ‘Women in Film’, consacrée à la créativité des réalisatrices. Cette section donne à voir des films de fiction et des documentaires qui racontent le corps féminin et ses désirs.
Deux femmes ont reçu un prix pour l’ensemble de leur carrière. Le premier est pour Liliana Cavani, réalisatrice italienne, et le second pour Dora Bouchoucha, productrice de cinéma tunisienne.
Enfin, le Medfilm Festival organise pour la 2ème fois le rendez-vous MEDmeetings, pour réfléchir aux opportunités commerciales des films de l’aire euro-méditerranéenne.
Le festival italien s’est clôturé dimanche 18 novembre avec la projection de l’œuvre du cinéaste israélien Amos Gitai, Un tramway à Jérusalem, qui porte un regard sur la réalité politique et religieuse de Jérusalem.
Sources: http://www.close-up.it, https://www.ilmetropolitano.it, https://www.foxlife.it