Vendredi 12 mars à Rabat, l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et le Centre Cinématographique Marocain (CCM) ont signé un accord de partenariat pour promouvoir le Maroc dans l’industrie internationale du cinéma et de l’audiovisuel. Le but est de rendre le pays plus attractif aux yeux des producteurs étrangers et de renouer avec la croissance.
Selon l’Observateur.info, ce partenariat prévoit de développer une offre baptisée « Morocco, Shooting and Support » pour «présenter les atouts de la destination Maroc et les atouts qu’elle offre en termes d’infrastructures, d’incitations financières et de facilités administratives ».
La mise en place d’une plateforme d’information en ligne est également prévue pour renseigner les entreprises cinématographique et audiovisuelle sur les opportunités de production dans le pays.
Cet accord est de bon augure pour un secteur mis à mal par la crise sanitaire. La question “Quel avenir pour l’industrie cinématographique après la Covid-19 ? » se posait déjà lors d’un webinaire organisé en novembre 2020 par les professionnels du secteur. Les participants appelaient à remettre au cœur des préoccupations du gouvernement, la survie du cinéma dans le pays.
A l’origine des productions étrangères à des fins coloniales
L’histoire des productions étrangères au Maroc est au départ coloniale. Le livre «Histoire du cinéma au Maroc, le cinéma colonial » de Moulay Driss Jaïdi révèle qu’au début du XXème siècle se tournaient dans le pays des documentaires militaires français de propagande. Il faudra attendre 1958 pour que Mohamed Ousfour tourne « Le fils maudit », premier long métrage marocain.
À son apogée, le 7e art comptait plus de 240 théâtres au Maroc avec près de 42 millions de tickets d’entrée vendus en 1980. Mais entre 1994 et 2005, la fréquentation des salles de cinéma a chuté de 77%, la faute à la télévision par satellite et à l’industrie du DVD.
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Sources: mapexpress.ma, albayane.press.ma, jeuneafrique.com, friendsofmorroco.org, aljazeera.com, aujourdhui.ma, observateur.info