Le Festival marocain organisé par l’association « L’initiative Culturelle » s’est clôturé samedi 10 novembre au cinéma Rialto, rénové pour l’occasion. Le film turc More, réalisé par Onur Saylak, a remporté le Grand Prix de la 15ème édition du festival, parmi les 9 longs-métrages en compétition. Ce film raconte l’histoire de Gaza, jeune homme qui rêve de faire des études mais qui se heurte à l’avenir que lui a réservé son père: l’aider dans son business de passeur de réfugiés clandestins. Un hommage a été rendu au réalisateur et comédien marocain Hakim Noury durant la Cérémonie de remise des prix. Le prix de la meilleure réalisation a été attribué au film d’Adil Arabi et Bilal Falah, Paster Gangster.
More d’Onur Saylak
Les festivités avaient débutées lundi 5 novembre avec la projection du court-métrage Diversité, du cinéaste marocain Mostapha Madmoun. Ce dernier l’avait tourné lors de l’édition précédente du festival, et avait mis en scènes les acteurs, réalisateurs et producteurs présents.
Le pays invité pour cette 15ème édition était le Bénin. A cette occasion, le festival a accueilli une délégation d’acteurs, cinéastes et journalistes béninois conduite par le producteur et réalisateur Sylvestre Amoussou. Le président de l’association « L’initiative Culturelle », Driss Moubarik, s’est exprimé à ce propos: « Après la Côte d’Ivoire en 2016 et le Cameroun l’an passé, le festival déroule le tapis rouge cette année pour le Bénin dans une volonté de contribuer à rapprocher le cinéma du continent du public marocain. »
Le jury était présidé par l’écrivain et réalisateur camerounais Bassek Ba Kobhio, également délégué général du festival Ecrans Noirs. Le jury était également composé de la réalisatrice tunisienne Farah Khadar, du réalisateur et scénariste Hassan Benjelloun et de l’acteur et scénariste franco-algérien Moussa Masskri.
Outre les projections, des ateliers et une masterclass ont été organisés pour les étudiants de l’université Ibn Zohr. Des ateliers d’éducation à l’image ont également été proposés aux jeunes spectateurs. Enfin, les habitants des zones rurales ont pu découvrir trois films marocains grâce à la caravane cinématographique du festival.
