La 10ème édition du Fidadoc (Festival d’Agadir du documentaire) s’est tenue du 19 au 23 juin. Ce festival, créé par la productrice Nouzha Drissi, vise à remettre au goût du jour le genre documentaire au Maroc et le promouvoir au niveau du Royaume, au Maghreb et en Afrique de l’Ouest.
Le réalisateur franco-marocain Hicham Falah, aujourd’hui en charge du festival, a confié au journal Le Monde qu’ « Il y a dix ans, le documentaire était pratiquement absent de notre paysage audiovisuel. A l’exception de quelques individualités, surtout des Marocains basés à l’étranger, la pratique et la diffusion du cinéma documentaire avaient disparu au Maroc. Le travail de fourmi du Fidadoc a eu un impact considérable puisque le mot « documentaire », « wathai’qi », est à nouveau rentré dans le langage commun. Il y a eu une transformation totale de la place du documentaire dans notre pays. Aujourd’hui, tout le monde s’en réclame, tout le monde veut en faire, tout le monde veut en diffuser. L’avance sur recettes du Centre cinématographique marocain s’ouvre aux longs-métrages documentaires et la chaîne de télévision 2M consacre depuis 2012 une première partie de soirée à la diffusion de documentaires. »
Le festival a récompensé cette année le film égyptien « Amal » de Mohamed Siam avec le prix des droits humains. Il relate la lutte d’une adolescente qui cherche son émancipation dans une Égypte en transition.
Source : Le monde