Organisé par le Beirut Film Society, le festival dédié aux réalisatrices s’est déroulé du 10 au 15 mars derniers dans la capitale libanaise. Lors de la soirée d’ouverture au Casino du Liban, un hommage a été rendu à l’actrice libanaise Waffa Tarabay, artiste talentueuse qui a marqué le cinéma, la télévision et le théâtre libanais.
Le Beirut Film Society a également profité de cette soirée pour annoncer le lancement du Festival International du Film pour les enfants et la famille. Cet événement s’est tenu en marge du Festival International de Film de Femmes, avec des séances en matinée.
Le fondateur et directeur du festival, Sam Lahoud, s’est exprimé sur les activités de son association: « L’une des missions de la Beirut Film Society consiste à soutenir une industrie cinématographique responsable qui engage un dialogue sur des questions humanitaires, nationales et environnementales, ainsi que sur des questions liées à l’homme dans son ensemble… et puisque les droits des femmes et des enfants sont au cœur des droits de l’homme, nous devons faire de notre mieux pour encourager les films et les cinéastes présentés lors des festivals. »
Les spectateurs ont pu découvrir 80 films provenant de 35 pays, avec des projections en présence des réalisateurs et d’invités internationaux. A l’issue de la semaine de projections, les différents jurys ont dévoilé le palmarès lors de la cérémonie de remise des prix. Le prix du meilleur documentaire a été attribué à la réalisatrice néerlandaise Aliona Van Der Host pour son film Love is Potatoes, tandis que Leen Alfaisal (Emirats Arabes Unis) a reçu la mention spéciale du jury pour The Borrowed Dress.
Côté court, l’italien Federico Di Corato s’est vu remettre le prix du meilleur film pour (S) Words. 2 mentions spéciales ont également été décernées : la première pour le court-métrage mexicain San Miguel de Cris Gris, et la seconde pour le film estonien Three August Days de Madli Laane.
Enfin, le jury a récompensé le long-métrage chypriote Pause de Tonia Mishiali en lui remettant le prix du meilleur film, et a remis une mention spéciale à Benzine de la réalisatrice tunisienne Sara Abidi.
Sources: https://en.annahar.com, https://www.the961.com