Le premier long-métrage de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania « Le Challat de Tunis » est sorti en salle la 1er avril dernier.
La cinéaste s’est appuyée sur un fait divers ayant eu lieu en 2003 à Tunis pour réaliser ce « documenteur ». « Une rumeur court, un homme à moto, armé d’un rasoir, balafrerait les fesses des femmes qui ont la malchance de croiser sa route. On l’appelle le Challat, « le balafreur ». Fait divers local ? Manipulation politique ? D’un quartier à l’autre, on en plaisante ou on s’en inquiète, on y croit ou pas, car tout le monde en parle… sauf que personne ne l’a jamais vu. Dix ans plus tard, sur fond de post-révolution, les langues se délient. Une jeune réalisatrice décide d’enquêter pour élucider le mystère du Challat de Tunis. Ses armes : humour, dérision, obstination. »
La cinéaste a déjà réalisé plusieurs courts-métrages dont « La brèche », « Moi, ma sœur et la chose « , « Les Boutons dorés », ainsi qu’un documentaire « Les imams vont à l’école ». Celui-ci a participé à la phase finale du PriMed 2011, dans la catégorie reportage.
Son dernier court-métrage « Peau de colle » vient d’obtenir le prix du Meilleur Court-métrage lors du 12ème Festival de Cinéma Africain de Cordoue.
Sources: allociné.fr, africultures.com, imdb.com