Le 26 mai dernier, France 5 a diffusé le documentaire du journaliste Mustapha Kessous Algérie, mon amour. Suite à cette diffusion, des voix se sont élevées en Algérie.
Dans son film, le journaliste du Monde cherche à expliquer le Hirak. Il donne la parole à cinq jeunes algériens de moins de 30 ans. Ils racontent alors, face caméra leur vie, leurs frustrations et leurs espoirs.
Si avant la diffusion du documentaire, son teaser a largement été partagé sur les réseaux sociaux, les accusations ont ensuite vite pris le relais. Ainsi, les cinq personnes interrogées sont critiquées pour leurs propos et pour la représentation qu’ils donnent du Hirak. L’auteur est lui blâmé de décrédibiliser le mouvement et d’en transmettre une mauvaise image.
Outre les critiques numériques, la diffusion du documentaire a eu des répercussions politiques. Le 27 mai, le gouvernement algérien dénonce officiellement Algérie, mon amour dans un communiqué du Ministère des Affaires étrangères. Il rappelle son ambassadeur à Paris en indiquant que « sous le prétexte de la liberté d’expression, ce sont en fait des attaques contre le peuple algérien et ses institutions ».
Sources :
https://www.courrierinternational.com
https://www.franceculture.fr
https://www.liberation.fr
https://reveil.courrierinternational.com
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