Le groupe de télécommunications britannique a dévoilé, jeudi 10 janvier, son intention de supprimer jusqu’à 1200 emplois au sein de sa filiale espagnole. Ce chiffre représente presque un quart du nombre total de salariés (5014 en mars 2018). En Espagne, le groupe britannique compte 14,1 millions de clients dans la téléphonie mobile et 3,3 millions d’abonnés internet.
Pour justifier ce vaste plan de licenciements, Vodafone a évoqué des « raisons économiques, productives et d’organisation« . L’opérateur a en effet du mal à tirer son épingle du jeu face à une concurrence de plus en plus agressive et des offres de téléphonie lowcost. Il a vu son chiffre d’affaires s’effondrer après la chute des prix.
Le groupe britannique avait déjà alerté de ses difficultés financières en novembre dernier. Il avait alors annoncé une perte de 8 milliards d’euros au premier semestre 2018, due principalement à un arrêt de ses activités en Inde. Il signalait également la forte concurrence à laquelle il était confronté en Italie, où s’est récemment implantée la société Iliad, qui détient Free.
Vodafone a fait savoir que son objectif était de réduire ses dépenses de 1,2 milliard d’euros à l’horizon 2021. Les négociations avec les syndicats débuteront fin janvier et devraient durer un mois.