Du 23 au 31 octobre s’est tenue la 4e édition de l’El Gouna Film Festival. Installé dans la station balnéaire de Gouna, en Égypte, cet événement présente chaque année de nouveaux films originaux issus du monde entier. Sa volonté est de promouvoir l’interaction et la compréhension interculturelles par le cinéma.
Le thème de cette année était “ L’homme et le rêve ”. La soirée d’ouverture a été marquée par la projection de L’Homme qui a vendu sa peau de Kaouther Ben Hania. 63 longs-métrages, 18 courts et 10 documentaires ont été projetés en tenant compte des mesures sanitaires en vigueur.
Plus de 18 prix ont été remis lors de la cérémonie de clôture le 30 octobre.
Parmi les films récompensés, L’Homme qui a vendu sa peau a reçu le El Gouna Star du meilleur long-métrage de fiction arabe. Le film bosniaque Quo vadis, Aida ? de Jasmila Žbanic a reçu l’étoile d’or du meilleur long-métrage ainsi que l’étoile de la meilleure actrice, décernée à Jasna Djuricic. Ce film raconte l’histoire d’Aida, une traductrice de l’ONU, qui tente de sauver sa famille pendant la guerre de Bosnie de 1995.
L’étoile d’or du meilleur court-métrage est revenue à l’italienne Jasmine Trinca pour Being My Mom, et celle du meilleur court arabe à l’égyptien Sameh Alaa pour I Am Afraid to Forget Your Face.
Le palestinien Ameen Nayfeh a été récompensé du prixFIPRESCI et du prix du public Cinéma pour l’humanité pour son film 200 Meters. Son acteur principal, Ali Suliman a lui reçu l’étoile du meilleur acteur. 200 Meters s’inspire du vécu de son réalisateur. Il relate dans ce long-métrage, la vie de Mustafa et de sa femme Salwa qui habitent dans deux villages palestiniens situés à 200 mètres l’un de l’autre. Outre la distance, les deux villages sont surtout séparés par un mur. Un jour, Mustafa reçoit un appel, son fils a été victime d’un accident. Au point de contrôle, il se voit refuser l’entrée et doit rester de l’autre côté.
Sources :
https://www.arabnews.com
https://www.egyptindependent.com
http://elgounafilmfestival.com/
https://menafn.com
