À seulement 24 ans, Maria Bakalova est la première bulgare à être nominée aux Golden Globes. L’artiste a été sélectionnée pour son rôle de Tutar, la fille du personnage principal de Borat dans « Borat 2, Le Film d’Après ».
« Maria, tu es une fille forte des Balkans ! » se répète-t-elle alors qu’elle est submergée par l’émotion en apprenant sa nomination.
Maria Bakalova
Née à Burgas, Maria Bakalova est diplômée de l’Ecole d’Art Dramatique de Sofia depuis 2019. Elle a été choisie par Sacha Baron Cohen pour jouer dans le faux documentaire satirique (ou « mockumentaire » en anglais) dans le 2e séquelle de Borat (2006). Avant « Borat », elle avait joué dans « Transgression » et « Dernier appel ». Cohen a déclaré que Bakalova avait été sélectionnée parmi plus de 600 candidates venues du monde entier pour auditionner.
« Borat 2, Le film d’Après«
Bakalova joue Tutar Sagdiyev, la fille de 15 ans de Borat Margaret Sagdiyev, un journaliste kazakh emprisonné depuis 14 ans pour avoir fait honte au Kazakhstan lors de sa dernière visite aux Etats-Unis en 2006. Pour redorer l’image de son pays, Borat compte offrir Tutar comme épouse au vice-président Mike Pence et ce, en plein milieu des élections présidentielles de 2020.
La comédie britannico-américaine a remporté le Prix du Meilleur Film dans la Catégorie Comédie Musicale ou Comédie mais l’actrice n’a finalement pas été retenue pour le Prix.
Lors de la cérémonie de remises de prix virtuelle, la gagnante du prix Rosamund Pike a tout de même tenu à saluer l’actrice pour son courage. Une des scènes du film contient en effet une entrevue avec Rudy Giuliani, l’avocat de Donald Trump, le montrant la main dans son pantalon après être entré dans une pièce privée avec l’actrice.
La cérémonie des Golden Globes
Entre le 28 février au 1er mars, la cérémonie des récompenses de la Hollywood Foreign Press Association a célébré la création de séries et films durant une année marquée par la pandémie.
Mais une enquête du Los Angeles Times et le manque criant de diversité est venue ternir l’image de l’évènement quelques jours plus tôt, accusé de ne compter aucun membre noir.
« Merci à la presse étrangère hollywoodienne entièrement blanche », n’a ainsi pas manqué de lancer Sacha Baron Cohen.
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Sources: courrierdesbalkans.fr, bbc.com, goldenglobes.com, ew.com, apnews.com, stylecaster.com, courrierinternational.com
