Le de la nouvelle chaîne d’information en continu, Al-Arab, du prince saoudien Al Walid Ben Talal, reporté à de nombreuses reprises, a eu lieu le dimanche 1er février depuis son siège de Bahreïn. Moins de 24 heures après son lancement, la chaîne a cessé brusquement la diffusion de ses programmes en annonçant, dans un premier temps « des raisons techniques et administratives ». Finalement, le 9 février dernier, les autorités de Manama ont annoncé sa fermeture. La raison officielle invoquée : Al-Arab est jugée coupable d’avoir émis sans les « autorisations nécessaires ». Le problème serait en réalité un problème éditorial. La chaîne n’aurait « pas respecté les traditions des pays du Golfe, dont l’impartialité de l’information et le rejet de tout ce qui est de nature à affecter l’esprit d’unité régionale » . Le premier invité du journal était l’opposant bahreïni Khalil al-Marzouq qui avait critiqué la décision du royaume de déchoir de leur nationalité soixante-douze personnes.
Souces: lorientlejour.com, lemonde.fr