La 17ème édition du Festival du Film Amazigh se tient du 28 février au 4 mars dans la wilaya de Tizi Ouzou. Ces dates ont été annoncées le 23 février par le commissaire du festival, le réalisateur Amar Tribèche, lors d’une conférence de presse. Créé il y a 20 ans, l’événement amazigh a rencontré des difficultés ces dernières années, du fait notamment du manque de productions cinématographiques reçues, et a été régulièrement reporté.
Pour cette 17ème édition, le comité de sélection des films se compose du réalisateur Ali Berkenou, du directeur de la photographie Akli Metref et de l’acteur Salem Aït-Ali-Belkacem. Après avoir visionné 36 films, ils n’en n’ont retenu que 23.
4 longs-métrages de fiction, 6 documentaires, 10 courts-métrages et 3 films d’animation sont en compétition pour remporter les prix. Les spectateurs ont l’opportunité de les découvrir dans différents lieux de la ville investis pour l’occasion, dont la maison de la culture Mouloud Mammeri et la cinémathèque.
Le festival est dédié à la mémoire de Djamel Allam, musicien, acteur et réalisateur disparu l’année dernière. Son court-métrage Banc public, lauréat de l’Olivier d’or du meilleur film de fiction en 2013, ouvre le festival. Un hommage est rendu également au producteur Youcef Goucem.
En marge des projections, les festivaliers peuvent assister à de nombreuses conférences, qui questionnent l’acte de filmer en Algérie et se plongent dans l’histoire du cinéma amazigh. A noter également un atelier de formation en écriture de scénario animé par le cinéaste et metteur en scène Malek Laggoune.
Le commissaire du festival a fait part de sa volonté de faire de cet événement le festival international du cinéma amazigh, ce qui lui permettrait d’avoir une plus grande visibilité. Il souhaite également, au travers de ce festival, dynamiser le cinéma algérien et redonner envie aux spectateurs de fréquenter les salles obscures, trop souvent délaissées.
Sources: http://www.jeune-independant.net, http://www.lexpressiondz.com, https://www.liberte-algerie.com
