PriMed 2017 / Catégorie Court méditerranéen

Les films sélectionnés dans la catégorie Court méditerranéen pour le 21ème PriMed sont :

BOLINGO. LA FORÊT DE L’AMOUR de Alejandro G. SALGADO
KACHACH, AU-DESSUS DE ZAATARI de Bruno PIERETTI
MY MOTHER THE TOBACCO GROWER de Stathis GALAZOULAS
UN JOUR À ALEP de Ali AL-IBRAHIM
WASTE NO.2 WRECK de Jan IJÄS

La 21ème édition du PriMed, Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen, aura lieu du 19 au 25 novembre 2017 à Marseille.

 

 

 


BOLINGO. LA FORÊT DE L’AMOUR
29 minutes, 2016

Réalisation : Alejandro G. SALGADO (Espagne)
Production : La Maleta (Espagne)

« Bolingo. La forêt de l’amour » raconte le périple qu’ont entrepris plusieurs femmes depuis le coeur de l’Afrique jusqu’au Nord du Maroc, à la poursuite de leur « rêve européen ».
Certaines d’entre elles ont accouché dans le camp de Bolingo, ou dans d’autres camps construits à côté de la frontière entre le Maroc et l’Espagne.
Bolingo signifie « amour » en lingala, une langue parlée par un groupe de migrants congolais et qui donne toute son humanité au drame des migrants en Afrique du Nord. Ils ont créé ce camp où les migrantes peuvent vivre avec leurs enfants dans l’attente de traverser la frontière pour arriver en Europe.
« Bolingo. La forêt de l’amour » nous présente ces mères qui luttent pour leur survie et qui élèvent leurs enfants dans des conditions difficiles.

Alejandro G. SALGADO est né en 1982. Il a suivi des études en médias et communication, et en histoire de l’art à l’Université de Séville. Il a complété sa formation avec une spécialisation en écriture de scénarios de longs-métrages de fiction à Barcelone. Depuis 2011, il travaille à la production et à la réalisation de nombreux films.
Comme réalisateur, il a à son actif le documentaire « Final de Trayecto » (2009), le court-métrage documentaire « Among tissues and dreams » (2010) et le documentaire « The disorder of the senses » (2013). Ce dernier a reçu plusieurs récompenses. Depuis 2014, il fait partie de la société de production La Maleta.

 


KACHACH, AU-DESSUS DE ZAATARI
14 minutes, 2016

Réalisation : Bruno PIERETTI (France)
Production : Xavier THESNON-HILY et Bruno PIERETTI (France)

Dans le camp de réfugiés de Zaatari, les Syriens attendent la fin d’une guerre qui s’éternise. Parmi les exilés, une communauté s’est reformée : les Kachach. Ces éleveurs d’oiseaux font revivre une tradition dans ce camp que nul n’est censé quitter. Leurs oiseaux ramènent une part de rêve, en attendant la fin de l’exil.

Bruno PIERETTI essaie par le documentaire ou la fiction de poser un regard hétéroclite sur la guerre, la violence et ses conséquences.
Son premier documentaire, « Kachach, au-dessus de Zaatari« , tente d’aborder de manière originale les douleurs de l’exil.

 


MY MOTHER THE TOBACCO GROWER
21 minutes, 2016

Réalisation et Production : Stathis GALAZOULAS (Grèce)

Depuis son enfance, ma grand-mère Chrisoula a travaillé dans les champs de tabac.
En décembre 2014, avec mon frère, elle assiste à un spectacle sur l’histoire du tabac dans la ville de Agrinio. Un événement important qui permet aux habitants de se souvenir du passé de leur ville.

Stathis GALAZOULAS a obtenu un diplôme en photographie artistique et en réalisation cinématographique. Il a réalisé des documentaires diffusés sur la télévision publique grecque ERT (« The Other Man« , 2014 ; « Niala, a Forgotten History Page« , 2013). Il travaille comme assistant caméraman, directeur de la photographie et réalisateur.

 


UN JOUR À ALEP
24 minutes, 2017

Réalisation : Ali AL-IBRAHIM (Syrie)
Production : Feras FAYYAD, Aleppo Media Centre (Syrie)

Asphyxié par le siège inhumain et sans issue qu’impose le régime syrien, et après cinq mois ininterrompus de bombardements insensés, un groupe d’enfants vivant à Alep commence à peindre les murs de la ville.
Un geste de protestation et de résistance infime, pour oser rêver au retour de la vie dans une ville humiliée par les tirs et les bombes, au vu et au su des puissances internationales n’ayant rien tenté pour sauver des vies.
De part et d’autre de la ville, des couleurs apparaissent. De petites lueurs d’espoir germent dans la tête des milliers de personnes restées prisonnières, étouffant entre les ruines et les décombres.
Alors que les forces russes coupent l’approvisionnement en vivres et en médicaments, plus de 280 000 civils errent sans maison ni abri, à la recherche de raisons de continuer et de nouvelles sources d’espoir. Ce qui s’est passé à Alep ne sera jamais oublié.

Ali AL-IBRAHIM est un journaliste syrien.
Il a obtenu un diplôme en médias et communication à l’Université de Damas.
Il a travaillé comme correspondant pour plusieurs quotidiens syriens et comme reporter pour des quotidiens du monde arabe tels que Al-Hayat, Al-Mouden, Aaraby Aljadeed et Elaph. Il a réalisé des reportages pour les chaînes Al-Araby TV et ARIJ (Arab Reporters for Investigative Journalism Network).
Il a travaillé comme reporter pour Sky News Arabia en Syrie où il a réalisé des reportages sur la guerre en cours.

 

 


WASTE NO.2 WRECK
9 minutes, 2016
Réalisation et Production : Jan IJÄS (Finlande)

« Waste no. 2 Wreck » a été tourné en 2014 et 2015 dans le cimetière des bateaux de réfugiés sur l’île italienne de Lampedusa. Ici, la valeur des ordures et des déchets peut changer de façon étonnante.

Né en 1975 en Finlande, l’artiste multimédia et cinéaste Jan IJÄS vit et travaille à Helsinki. Il réalise des films documentaires, de fiction et des films expérimentaux qui traitent de thèmes de société difficiles, comme la migration dans des sociétés étrangères et hostiles. Ses films ont été largement montrés à l’étranger dans des festivals, des musées et des galeries d’art.

 

 

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